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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2013 – DÉBAT

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2013 – DÉBAT

Oprah Winfey, célèbre présentatrice américaine, a récemment vanté les bienfaits d’Actifry sur Twitter. Auparavant Arnaud Montebourg posait en couverture du Parisien avec le robot Soup & Co de Moulinex. Quelles ont été les répercussions de ces 2 « événements » sur les ventes du Groupe ?

L’impact du tweet s’est ressenti en deux vagues aux Etats-Unis. Dans un 1er temps, nous avons enregistré un bond de 17 % sur la revente de nos clients. Dans un second temps, nous avons participé au très populaire show Good Morning America et nos ventes en ont ponctuellement été dynamisées. En France, l’impact de la couverture de Monsieur Montebourg n’a pas été majeur sur l’activité mais il a permis de capitaliser sur notre image « Made in France » pour monter des opérations dans la distribution avec en tête de gondole des produits du Groupe fabriqués en France.

L’action SEB évolue aujourd’hui autour de 55 à 58 euros. Que pouvez-vous nous dire sur l’évolution du cours de bourse ?

Nous avons traversé la crise de 2009 en surperformant largement l’indice CAC 40, et cette forte dynamique s’est poursuivie en 2010 (cours de l’action en progression de respectivement 81 % et 96 %).
En 2011, le parcours boursier de l’action SEB a souffert d’une généralisation de la crise et a été impacté par des prises de bénéfices après ces 2 années de surperformance. En 2012, les inquiétudes grandissantes des investisseurs sur la Chine et les pays émergents, zones dans lesquelles le Groupe est très actif (45 % de notre chiffre d’affaires dans ces pays), ont eu un impact négatif sur notre titre (-6 %).
Nous pouvons toutefois rappeler que l’action SEB a connu sur plus longue période, un parcours boursier exceptionnel et que le rendement brut d’une action SEB acquise il y a 10 ans est de 10,59 % par an. Depuis 1975, date d’introduction en bourse, le rendement de l’action a été de 9 % par an.

L’Afrique constitue-t-elle pour le Groupe un relai de croissance ?

Nous avons déjà une activité en Afrique du Nord qui s’appuie sur des agents, ainsi qu’en Afrique du Sud. Nous avons décidé en 2012 de reprendre le contrôle de la commercialisation de nos produits en Egypte au travers la création d’une joint venture avec notre agent historique. Nous pensons que dans ces pays, il est préférable de s’associer à des partenaires locaux pour assurer notre développement
Nous envisageons par ailleurs l’installation de bureaux de représentation en Afrique en 2013 notamment au Ghana et au Kenya.

En France, quelle sera la réponse du Groupe à la morosité de la consommation ?

L’adaptation au contexte économique passe par l’innovation produit. En période de crise, les produits les plus innovants sont finalement ceux qui résistent le mieux. D’autre part, lorsque le pouvoir d’achat est mis à mal, il faut aussi avoir une offre dans des gammes de prix plus abordables. Le Groupe est un généraliste et se doit de proposer une offre large de produits, pour répondre aux attentes de l’ensemble des consommateurs.
Par ailleurs, il est crucial en période de crise d’être attractif et de faire preuve d’inventivité en termes de commercialisation. En Espagne, par exemple, nous avons mis en place des programmes de fidélisation et commercialisons des produits comme les friteuses en nous appuyant sur les réseaux bancaires, qui deviennent des relais de vente.
Néanmoins, nous souffrons naturellement davantage lorsque les marchés sont difficiles. Notre rôle est alors de garder le cap et de rester attentif à notre environnement et agiles pour bénéficier de la reprise lorsqu’elle se fera sentir.

En quoi les prises de participation de SEB Alliance dans des sociétés comme ETHERA contribuent-elles à l’innovation du Groupe ?

Depuis plusieurs années, le Groupe a fait le choix d’une innovation ouverte sur de nombreux partenariats de recherche et de développement. En 2011, nous avons créé une structure d’investissement –SEB Alliance– de 30 millions d’euros de capital qui est un poste d’observation des nouvelles technologies disponibles dans des jeunes entreprises à fort potentiel de croissance. ETHERA fait partie de ces entreprises. Elle a développé un système de traitement de l’air innovant qui représente une activité complémentaire potentiellement intéressante pour le Groupe.

Retrouvez l’intégralité de l’Assemblée Générale en vidéo