Les femmes, pour repousser les limites de la science 

Découvrez le portrait de Nathalie, Responsable Laboratoire sur le site de Selongey. 

A l'occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de la science, qui a lieu ce samedi 11 février, et qui est promue par l'ONU, nous vous proposons de découvrir le portrait d'une scientifique femme, qui travaille au sein du Groupe SEB. Avec Nathalie, la science au féminin tourne autour d'une histoire de passion. De goût pour la découverte. Et de limites que l’on repousse toujours plus loin.  

À l'époque, outre l'apprentissage, quelque chose attire son attention. Un détail, une situation très ancrée dans l'Histoire. "L'atmosphère était très masculine. Pour tout vous dire, au sein de ma promotion, on était seulement 4 filles pour 60 garçons…." Avec le temps, les choses évoluent. Dans le bon sens. "J’ai pu observer année après année l’arrivée des femmes en production et aux bureaux d’études à des postes clés." À terme, on peut même se permettre de rêver. "J’espère que je connaîtrai le jour où il n’y aura plus besoin d'organiser des journées de la Femme. Ça voudra dire que le genre n’est plus un problème, qu’on est tout simplement des Humains. Un peu d’utopie ne fait pas de mal." 

Justement, l'utopie, n'est-ce pas un des grands principes de la science ? Faire rêver ? Créer et inventer de nouvelles réalités ?

La science, pour moi, ça représente le rêve de la conquête spatiale, et les romans d'Isaac Asimov, par exemple. Mais c'est aussi de grandes découvertes dans tous les domaines. 

De formidables avancées technologiques et médicales. Et de petites inventions — plus discrètes — qui changent et améliorent le quotidien. "La science fait clairement partie de notre travail au laboratoire. Car avec nos appareils, nous mesurons des phénomènes physiques comme la pression et la température dans les Cocotte-Minute® que l’on teste." 

De quoi donner naissance à de petits bébés. Sésame, Wikook, LagoEasy et Easy up et Clipso Minut ... des noms qui vous disent peut-être quelque chose et qui représentent autant de projets de développement produit. Des projets qui portent un peu la marque de son empreinte, avec toujours cette envie de changer les choses. Quand on la croise, quand on travaille avec elle — sur des questions de planification des essais en fonction des urgences, ou sur les avancées des tests en cours, ou encore dans le cadre d'une expertise scientifique auprès d'autres équipes — revient toujours cette question de la curiosité. Comprendre comment cela fonctionne, ou comment cela pourrait fonctionner.  

Mais apprendre, cela implique aussi de se remettre en question, et de se former continuellement, car la science fait évoluer le monde, vite. Très vite. "J’ai été accompagnée par le Groupe et j’ai suivi des formations suite à ma nomination en tant que Responsable laboratoire." Des formations qui ne lui permettent pas seulement de rester à la page, mais aussi — et peut-être surtout — d'anticiper sur la prochaine étape à franchir. "C'est à nous, industriels, de savoir anticiper grâce à notre créativité, notre imagination, notre curiosité. C'est à nous d'être un moteur, et non un frein."  

Pas étonnant du coup que Nathalie voit en Marie Curie la femme scientifique qui l’a le plus inspirée dans sa vie. "Elle est un exemple de femme moderne, scientifique passionnée, femme, maman. Une physicienne qui a donné l’espoir qu’un jour la science ne sera plus genrée (...). Elle a eu la prestance et la ténacité qu'il fallait." Parce que c'est ça la science et c'est ce qui fait que, tout comme dans l'industrie, on ne s'y ennuie jamais : les limites sont faites pour être repoussées !